Une question courante sur vaisselle en bagasse de canne à sucre est: Comment faire pour qu'il paraisse propre et blanc sans utiliser d'eau de Javel toxique ? La réponse réside dans un procédé de blanchiment écologique qui remplace les substances nocives par oxydants à vapeur et de qualité alimentaire.
Après l'extraction du sucre de la canne à sucre, la bagasse restante est lavée pour éliminer toute mélasse, huile ou impureté résiduelle. Cette matière première est ensuite cuite à températures élevées (environ 130–160 °C) avec vapeur à haute pression. Dans certains cas, une petite quantité de peroxyde d'hydrogène de qualité alimentaire est ajouté. Cela aide à décomposer la lignine (un composé qui donne aux fibres leur couleur foncée) et éclaircit doucement la fibre.
Ce blanchiment à base d'oxygène est très différent du blanchiment au chlore. Il ne produit pas de dioxines et est non toxique, biodégradable et approuvé pour une utilisation dans les emballages alimentaires. Cela fait produits à base de bagasse plus sûr pour les humains et l’environnement.
Le résultat est une pâte fibreuse naturellement claire, prête à être moulée en vaisselle. Le produit fini peut être blanc ou blanc cassé, selon le degré de blanchiment, et il contient sans colorants ni azurants synthétiquesCertaines marques choisissent même de ne pas blanchir du tout, offrant ainsi une finition marron naturel comme une option plus rustique et respectueuse de l'environnement.
Grâce à ce procédé, les fabricants parviennent à un équilibre entre hygiène, esthétique et protection de l’environnement, un élément clé de l’attrait de la bagasse sur le marché mondial.